dimanche 30 mars 2014

Ces vaines...

Quand on a un ami qui aime la montagne, avec qui on la partage, et qui nous fait l'aimer encore plus, quand on a l'occasion de leur faire partager à notre tour notre propre montagne, il faut le faire. Mon ami Rémi (qu'on voit souvent sur mes photos de grimpe) est venu passer quelques jours hors de ses Pyrénées natales. J'ai sauté sur l'occasion pour lui faire découvrir mes Cévennes. Certes, moins pointues, moins enneigées, mais pas moins belles.


Départ du Pompidou, où le temps défile sous les regards de ses gardiens. Je trouve justement que leur regard, à ces deux statues, est étrange, pénétrant, presque "épeurant" (comme diraient mes amis outre atlantique).


Petite boucle par les sentiers, passage par les crêtes, petit tour dans les bois, contempler les nuages, les montagnes bleues, sentir le feu qui a décimé les genêts, et surtout entendre son ami dire "Tu me vends du rêve", lire dans ses grands yeux verts le plaisir qu'il a d'être là, de voir des paysages qu'il n'avait jamais vu. Ces yeux que j'ai moi d'habitude, pouvoir les offrir à quelqu'un d'important pour soi, ça n'a pas de prix. Aucun.






Album complet ici.

Merci Rémi d'être mon ami. Merci d'être là quand j'ai besoin de toi. Merci de me pousser dans mes retranchements. Merci de me faire avancer. Merci de croire en moi. Merci de ne jamais me juger. Merci d'avoir pris ma main quand je l'ai tendue vers toi.

mardi 18 mars 2014

Cinquante nuances de Grès

En fait, à deux pas de mon école primaire où j'ai été en CM1 et CM2 à Saint Sébastien d'Aigrefeuille (avec monsieur Maillet d'ailleurs), ben en dehors de la rivière la plus polluée que je connaisse, y'a un affluent avec une jolie cascade et un superbe affleurement de grès bigarré. C'est juste splendide.






lundi 17 mars 2014

Gourgue d'Asque

Par une belle journée ensoleillée de mars, j'ai eu la charmante visite d'un ami toulousain et de sa famille. Quoi de mieux que d'aller faire un tour voir si l'œil de l'Arros est toujours au si beau...

La gourgue d'Asque, c'est une petite vallée en tête de basin, orientée plein Nord, et particulièrement humide, ce qui fait qu'il y a de la mousse plein les arbres et des fougères arborescentes. Pour les fougères, c'est pas encore la saison, faudra repasser. En tout cas c'est très vert, très agréable, et une belle promenade karstique facile d'accès, même pour papi et mamie.








Pour voir l'album complet, c'est par ici, et pour voir celles de la sortie du premier janvier par temps de brouillard, c'est par là :)

lundi 10 mars 2014

Mer des rochers de Sauve.

So... On  reprend la publication des photos. Dans le Gard, vers Quissac, il y a plusieurs endroits dans la garrigue avec des "dunes" de marnes grises. Reliefs doux, peu végétalisés, quasi lunaires. J'aime aller avec les copains quand ils vont y trialiser.


Comme on ne trialise pas tous les jours, faut bien aussi user les semelles des godasses, par cette belle après-midi ensoleillée, c'était destination mer des rochers de Sauve. Le village, bien que mal exposé, est un beau village médiéval accroché au versant.


Au cœur du village, sourd la source de Sauve. Sacré débit cette journée là, c'est un énorme réseau souterrain, plongé entre autre, par l'ami Franck Vasseur. Cette journée là, même pas la peine d'espérer y tremper ses palmes...


Alors, la mer de rochers. C'est une très vaste zone de lapiaz, très encombrée de végétation épaisse et piquante, rendant impossible ou très difficile toute prospection. J'en suis venue à penser qu'un bon incendie ne ferait pas de mal, histoire qu'on puisse y promener ses bottes, de toute façon, la salsepareille, ça pousse vite... Et au milieu de cette étendue rocailleuse, surprise ! Une jolie forme d'érosion, on ne peut plus explicite :)




dimanche 9 mars 2014

Foux de Lauret et château de l'Hortus

Eh bien, j'ai décidé de dépoussiérer ce blog, oublié au fin fond du Grand Ternet. On m'encourage à publier mes photos en dehors de picasa, alors je m'y remets. Si j'ai la motivation, je moderniserais la présentation du blog, mais c'est exclu aujourd'hui, car figurez-vous je suis dans mon lit sur un minuscule netbook.

Pour cette reprise d'activité, voilà les pérégrinations d'une des premières journées d'été de la saison. Grand soleil, vacances de février, je voulais aller grimper, mais il y avait trop de monde et plein d'enfants sur la falaise de Valflaunès. Alors, on est allés marcher. Et savez-vous ce que vont voir les spéléos quand ils randonnent ? Ben des grottes, quelle évidence...


La première partie de la promenade est "tout public". Sentier large sub-horizontal, de la vraie promenade de fainéant. On longe de loin un ravissant petit ruisseau très chargé en calcaire, ayant une énorme propention à déposer, formant des petits bassin du plus bel effet.



Puis, on arrive dans un endroit paradisiaque. Le moulin. Là, c'est juste grandiose. La lumière filtrant à travers les arbres, les camaieux de vert de l'eau, le beige du tufs, et la bâtisse... Aaahhh la bâtisse... Étonnament bien conservé, le moulin n'a certes plus de toit, mais presque tous ces murs. Si je le pouvais, je retaperais un tel endroit pour y habiter. Vraiment.





 La source de cette eau pétrifiante est bien évidemment karstique. Et toute proche. C'est la Foux de Lauret. N'ayant aucun équipement, seul mon comparse à l'aide de son fidèle téléphone portable pour seul éclairage s'est aventuré dans la cavité, sans aller bien loin. En revanche, la partie d'entrée serait une chouette petite sortie estivale de "on fait quoi cet aprèm, il fait chaud" pour se rafraîchir un peu, du moins jusqu'au siphon.


Comme la journée était loin d'être terminée, on s'est dit que comme on n'était jamais allés au château de l'Hortus, c'était justement l'occasion. Faisant face au pic Saint Loup, et vraissemblament défensif et point d'observation sur la vallée, bien qu'architecturalement très joli, ce n'était pas un lieu de résidence d'un quelconque seigneur local, mais bien une place militaire, perchée sur son rocher.