mercredi 23 mai 2007

Saut de l'eau du mercredi 16 mai

Ah la la... Toute la journée j'ai essayé de les dissuader. Ca fait 3 jours qu'il pleut, et dans la nuit ils annoncent pire. Le Stef Guignard est trop motivé, rien n'y fait. On déterre le groupe, on réinstalle la ligne 220 et on part dans le trou. Stef qui doit nous rejoindre plus tard allumera le groupe. on e entièrement réinstallé la ligne jusqu'au nouveau terminus à - 140. pendant qu'une première équipe part au fond pour commencer à percer, thom et moi faisons la topo de la nouvelle première, c'est à ce moment là que stef arrive. on les rejoint, le tir est effectué, on remonte manger à notre lieu habituel, si confortable. le débit a alors sérieusement augmenté.
Nico C est pas en grande forme, Gégé en a marre et je n'aime pas l'eau. une première délégation repart vers la surface. la remontée fut aquatique, en particulier au puits de la corde trop courte et dans le puits de la cascade dans la gueule. l'autre équipe retourne faire un nouveau tir et ressortira plus tard.
Le saut de l'eau en crue, c'est joli une fois mais pas deux. on m'y reprendra ...

Participants : Gégé, Nicolas Girardot, Nico Cazadori, Stef Guignard, thom et marjo.

Canyon des 18-19-20 mai

Participants : les Trolls, les Poulets AOC Auvergne, Paul de l'EMA, thom et marjo.

C'est avec plaisir que nous quittons jeudi le doubs pluvieux pour gagner les belles contrées verdoyantes du Vercors. Une petite pause jeudi soir à Chambéry pour récupérer qques affaires, et nous en profitons vendredi matin pour s'essayer à la mécanique sur 309. Le filtre à air étant encrassé plus que de raison, nous l'avons changé et nous partons rejoindre les autres. rdv à Léoncel, on les rattrapera vers la fin du parcours. j'aime bien les canyons en amoureux., c'est plus tranquille.
Dimanche on en profite pour faire un canyon désert, le Neyron qui ne peut se faire qu'en crue. l'eau n'était plus là, mais nous avons croisé un stage EFC en plusieurs équipes, un groupe de grimpeurs pas sympas et un BE avec 3 clients supers. moi ça m'a beaucoup plus de faire un canyon sans eau. et il était très joli. troll avec sa cheville en vrac a beaucoup moins apprécié, la cascade de 40 était simplement superbe.
Pour finir en douceur le we, on est allés au Malin (attention au fauve qui dévore le grillage) et on s'est tous régalés. Canyon à conseiller. puis retour par chambé pour récupérer la moto et commencer le déménagement.

Canyon du 12 et 13 mai

WE Canyon organisé dans le Jura par la ligue Franche Comté.

on est arrivé vendredi soir et on a dormi dans un pré au dessus de pissevieille. Le lendemain, arrivés bien en avance au point de rasemblement, le camping de Saint Claude. samedi aprèm, on est allés avec thomas (et d'autres) au canyon de Coiserette, j'ai pas beaucoup aimé. le lendemain on en a fait un autre, le Grosdar, qui était beaucoup mieux.

mercredi 16 mai 2007

CA de mai 2007

A défaut de mettre le compte rendu en ligne, je mets ici les photos .... Je ne sais pas ce qui est le plus préjudiciable.

De Photo CA du 4...


les points principaux sont que nous n'avons pas encore le retour de la préfecture en ce qui concerne Jean-Marie et son poste de trésorier, et qu'il y a un problème avec l'EGS. La suite dans vos boites aux lettres.

Marjo.

mercredi 9 mai 2007

Saut de l'eau du dimanche 6 mai

Dimanche, une équipe de babouins (thom, alain, nico et gégé) se sont rendu au saut de l'eau pour déblayer le tir de vendredi soir. Ca ne passait toujours pas alors ils ont repercé et installé une nouvelle charge dans l'étroiture finale mais ça n'a pas marché. La ligne de tir était défectueuse c'est l'équipe explosive et fumeuse (christophe et stéphane) qui fera le diagnostique. je laisse donc ici la prose de maitre Rognon qui est un pur bonheur à lire, relatant les dernières informations.


Emoustillés par les informations transmises par Thom consécutives à l'intervention en ce jour citoyen, et en particulier passablement énervés par le raté de tir, les "anciens" sont ressortis du placard à l'issue du repos dominical pour une nouvelle intervention nocturne ...
Après quelques coups de téléphone pour organiser notre planning d'intervention, une poignée de minute pour préparer notre équipement, en n'oubliant ni le fil de fer pour désarmorcer les trous chargés, ni les renforçateurs "nouvelle série" pour se permettre de tirer sans un dégagement excessif de gaz, un peu de temps de charger tout ca dans nos véhicules respectifs et de s'envoyer un encas "au cas ou" ...
C'est vers 20h30 heures locales, que Stéph et Kristof se retrouvent à la croisée du chemin du Pré la Ruse pour une nouvelle visite motivée au Saut de l'Eau ... Une première tentative d'ascension de la piste forestière à la 406 Pigeot se solde par une mémorable marche arrière ... Nous délesterons donc la voiture de tourisme au croisement de la route de la Lizerne pour emprunter le chemin avec le véhicule adapté ...
Sur place, l'équipe désormais bien rôdée à tôt fait de mettre en place le groupe, faire le plein, dérouler la rallonge, lancer (pas trop loin) le générateur et de se jetter littéralement dans le gouffre. Progression sans souci en admirant au passage les travaux d'aménagement précédents (le tout sous une pluie copieuse de menus blocs liés aux tirs de calibrage), la position idoine de la nouvelle dérivation bien positionnée sous le ruissellement ...
Arrivé au fond et délesté de notre équipement (perforateur 220 V, trousses à spit, artifices en supplément, cordes et rataillons ...) nous partons jetter un oeil au pas de tir ... Premier constat : Une rupture de la ligne de tir dans le méandre artificiel justifie le raté précédent ... même le 220 V ne passe pas si un fil est coupé ! Second diagnostic : les percements restent trop courts en raison de la dimension de la zone à traiter ... Stéphane se charge de désarmorcer les forages à l'aide d'un fil de fer tandis que je prépare de quoi reprendre les perçages ... Nous avions envisagé la réalisation de quelques micro tirs pour dégager l'étroiture et se réservant le tir principal de destruction du pont rocheux lors du trajet retour ... Mais cette idée est vite abandonnée et c'est trois perçages Ø 25 / 16 / 12 mm de 1,00 m de profondeur qui seront forés illico presto ... Petite réflexion sur la longueur de cordeau à mettre en oeuvre au égard le volume des conduits et l'intensité du courant d'air ... et s'est finalement 132 grammes que nous installerons (3 m cordeau 40 g/ml + 1 m cordeau 12 g/ml) ...
Installation du pas de tir en extrémité du méandre calibré et mise à feu ... Son (OK) et lumière (Celle de l'acéto qui s'éteint par le souffle) ... Quelques minutes d'attente pour dissipation de l'atmosphère ... et retour dans le méandre pour constat ... Pont rocheux sérieusement diminué ... le temps que Stéph fasse l'aller et retour avec le burineur, c'est au marteau de géologue Estwing que je démantèle le solde du rétrécissement ... Après quelques minutes pour fignoler les parois et accessoirement de prendre un bloc conséquent sur le genoux, Kristof s'attèle au recalibrage du passage restreint dominant le ressaut suivant tandis que Stéph fait un nouvel aller retour pour se munir de l'équipement adéquat pour progresser vers le bas ...
Un premier spit est planté en tête de la pseudo étroiture, le second amarrage étant celui planté par Thom dans l'après midi (Nous n'avons pas retrouvé son second mais nous n'en cherchions qu'un à notre décharge ...), et nous descendons une première série de ressaut sur environ 6/8 mètres de hauteur après pose d'un spit de fractionnement. Progression ensuite dans une galerie inclinée au sol poli par les circulations "La voie Royale' et un nouveau ressaut désescaladale nous permet de prendre pied au sommet du puits qui avait stoppé Thomas dans l'après midi lors de son incursion en solitaire derrière l'ex-étroiture (une vraie celle la !). Deux spit plantés pour un seul utilisé, une vilaine queue de vache (52% de la résistance de la corde ... un rataillon ...) et nous prenons pied dans une vaste galerie descendante suivant le pendage ... 4 à 5 mètres de largeur pour une hauteur variable entre 1,50 et 2,50, creusée au niveau d'un interstrate marno calcaires suivant une pente de l'ordre de 40° "La descenderie" ... jusqu'au sommet d'une nouvelle verticale.
En effet, un joli puits circulaire trépanne la "descenderie" et exige encore le planté de 3 spits dans un calcaire siliceux ... 6 mètres de descente permettent de prendre pied sur le fond plat garni de galets de la base du puits. Sur la paroi opposée à la descenderie, deux passages :
Celui de droite correpondant à une étroiture précédant une diaclase dont la base est immergée par un bassin suspendu tandis que celui de droite correspond à un méandre impénétable (Actuellement ...) dans lequel s'engouffre le ruisseau. Une forte résonnance dans le conduit "fossile" nous incita à débattre à grand coup de marteau avec un bloc récalcitrant ... Plusieurs centaine de coups violents finirent par adoucir la contondité rocheuse et permettre à Stéph une incursion vers l'aval de l'amont ... Une courte diaclase permet d'accèder en ramonant à la base d'un puits Ø 4 mètre où l'on à le plaisir de retrouver la suavité des gaz ... Cette verticale ascendante se développe sur 6 mètres environ en conservant cette section ... puis se pince jusqu'à permettre un "ramonage" ... A revoir avec des moyens d'escalade artificiel ...
Le second passage actif demandera à faire parler la poudre après dégagement des galets masquant le sol (environ 1/2 heure de boulot) ... trois trous en plafond du laminoir de tête et autant dans le sol doivent permettre d'y voir jour ... Pas de dépôt argileux ni d'indices de mise en charge ... forte section des conduits, circulation active, courant d'air et bon calcaire à près de 140 mètres de profondeur laisse augurer encore un garnd espoir de progression ... Ne reste plus qu'à décaler le chantier vers le bas !!!
Après une collation appropriée (1 barre de céréale périmée + 1/2 Mars par personne), c'est le ventre plein et fringuants que nous acheminerons vers la surface ... Après démontage de la ligne électrique, rangement du groupe et ordonnancement de la protection rupestre, nous débouchons à l'aube sous le gazouilli des zoizeaux dans la clairière baignée d'une lueur blafarde pour une séquence de rangement à 5 heures du matin ... Une petite bière et un morceau de saucisse de Morteau, nous permet de nous revigorer quelque peu avant d'entamer une nouvelle journée de travail ...
L'Avenir ...
A faire donc ....
- Reprise de la tographie ...
- Rééquipement "décent" du puits de 3 mètres en changeant le rataillon actuellement en place au profit d'une corde de longueur plus décente suivant les prescriptions de l'EFS ... Un second Spit est en place en paroi de droite.
- Remise en place du poste de travail au niveau -140 m. Une balise, massette, presson, barre à mine, forets, container artifices, burineur, ligne de tir doivent suffire pour l'instant ... en ajoutant une rallonge d'environ 50 mètres ... A vérifier après déploiement de la précédente.
- Repli de la ligne de tir en place en partie supérieure.
- Equipement de la ligne électrique dans le méandre artificiel ... en plafond si possible ... perfo batterie + qq fers à béton pour éviter qu'il ne traîne au sol.
- Au passage retrait de quelques balises du méandre arificiel ... Il fuat éviter que les cailloux prennent trop le chemin du bas ... il y aura un autre chantier et il vaut mieux éviter pour l'instant un apport du haut ... Stabilisation des blocs et éboulis de marinage à la tête du ressaut se développant à la base de l'ex pont également à prévoir (muret en pierres sèche façon perré) ...
Etc ...
Courage ... le collecteur n'est plus très loin !!!

mercredi 2 mai 2007

Du 28 avril au premier mai, Canyon en Haute Savoie

Vendredi soir, Thomas rentré, voiture chargée. Prêts au décollage pour la Haute Savoie. arrivée tardive à Thônes où nous bivouaquons sur la pelouse d'une centrale d'assainissement couverte. Nous descendons samedi la Belle Inconnue en découvrant sur la marche d'approche un trou souffleur. Travaux de désob abandonnés, on n'est pas venus pour ça. Il y avait beaucoup d'eau (trop pour mon second canyon) et je me suis gaufrée deux fois, dont la dernière une petite chute de 1m où Thomas n'a tout d'un coup plus vu que le dessous de mes bottes au lieu de mon casque ... juste quelques bleus. Bivouac au dessus de Bellecombe en Bauge samedi soir, au milieu des bois, le bonheur. Descente du Reposoir, j'ai beaucoup aimé. Les mâles finiront leur journée dans le canyon du Pont du Diable où il prendront la crue due aux averses de fin de journée. Gégé nous rejoins peu après chevauchant son bolide bleu, les Trolls et le biker dorment au chaud à Annecy city et abandonnent aux bêtes féroces Thom et Marjo qui partent bivouaquer en amoureux à Seythenex. Lundi descente du petit canyon de Seythenex, rigolo mais bien dommage que la fin soit tant encombrée d'embâcles et de débris divers. Troll nous quitte à midi pour aller au docteur et nous partons jouer dans le lac d'Annecy car le ciel se fait menaçant. On prend l'orage mais on s'en fout, on est déjà mouillés. Le soir, Thom et Marjo invitent la compagnie à squatter le bivouac de la veille où des cueilleurs de muguet ont découvert une spécialité savoyarde, des cacahouètes. Le petit Troll nous quitte à la fin du repas pour rouler vers sa douce et son travail. Pour finir en beauté, descente du canyon de Montmin sans Troll qui a été puni par le docteur. Après un rapide tour chez notre ami pour lui rendre un peu de place dans son appart (virer mon bordel) nus rentrons direction le 25. C'est là que nos héros se blottiront dans leurs draps pour passer une nuit réparatrice bien méritée.

Participants : Troll, le petit Troll, Thomas, Marjo, Gégé.

Pas de photos car on n'a pas encore d'appareil étanche pour nous suivre.